Sur notre commune, l’espace péri-urbain et l’espace rural sont fortement imbriqués. Toute la démarche urbanistique réside dans la volonté que l’un ne prenne pas le pas sur l’autre : ne pas faire une ville à la campagne et ne pas refuser la densification de l’urbanisation sur des zones prioritaires où le pavillonnaire est déjà présent.
Depuis 1977, il existe une continuité dans l’appropriation de cet espace, par la création d’abord de zones pavillonnaires sur une surface minimale de 800 m² (règlement actuel du POS), par la réflexion ensuite autour d’un pôle de centralité à travers le projet « ZAC cœur de village ».
La vocation de cette ZAC est de regrouper sur une surface de 12 hectares (dont la moitié sera réservée aux espaces verts) tout type d’habitation dans un espace plus contraint et plus innovant, ceci afin de donner une réponse pertinente en matière de logements pour nos enfants, pour les jeunes couples, pour nos aînés.
Au moment où nous écrivons ces lignes, notre document d’urbanisme est toujours le POS (Plan d’Occupation des Sols). Nous avons bon espoir de faire valider notre PLU (Plan Local d’Urbanisme) au cours du premier semestre 2013.
Le PLU de Saint Julien les Rosiers s’attache en prenant en compte le plan de prévention des risques inondation (PPRI) à élaborer un document d’urbanisme respectueux de ces contraintes en les traduisant dans les faits.
Sur ces bases, les zones naturelles et les zones agricoles seront renforcées pour créer de véritables zones tampon perméables, suffisamment importantes pour remplir leur mission de prévention des risques d’inondation.
La surface constructible passera de 800 m² (POS) à un COS (Coefficient d’Occupation des Sols) de 0,20. Il n’existera donc plus de surface minimum pour construire.
Le rythme des constructions sur notre commune est en moyenne de 50 maisons par an (240 sur les 5 dernières années).